Death Valley National Park

by - août 07, 2018

Zabriskie Point
Départ de Las Vegas pour un arrêts aux Outlets, mais pas pour faire les magasins, pour dévaliser à nouveau un Dunkin' Donuts au petit déjeuner. Puis nous prenons la route pour Death Valley.
Il fait plus de 40° à Las Vegas, mais c'est frais par rapport à ce que l'on rencontre à la Vallée de la Mort. Avant d'entrer dans le parc, nous faisons le plein de la voiture car la station service qui est dans le parc affiche les mêmes tarifs qu'en France.
Peu de choix d'hébergement dans ce parc, nous allons donc à The Ranch At Death Valley qui est le plus abordable. Le souci c'est qu'il est en travaux donc la réception est dans un préfabriqué et l'on va à notre chambre en ayant l'impression de traverser un chantier. Ca ne fait pas très carte postale, mais bon, pas le choix.
Nous nous installons au bord le piscine pour pique-niquer. Il fait une chaleur terrible, 120° Fahrenheit, c'est-à-dire 48°. Ca coupe l'envie de crapahuter et nous nous attardons donc à la piscine, qui a la bonne idée d'être refroidie, puis nous partons pour Badwater.
Badwater est une curiosité géologique puisque c'est une cuvette qui se trouve 85 mètres sous le niveau de la mer. D'ailleurs une pancarte sur la colline derrière le bassin indique le niveau de la mer. Le nom vient du fait que l'eau qui s'y trouve est extrêmement salée et donc non potable.
Avant d'arriver à Badwater, nous faisons un détour par Artist's Drive, une route à sens unique très sinueuse qui débouche sur Artist's Palette où les métaux contenus dans la roche la teintent de différentes couleurs.

   

Nous arrivons à Badwater et sommes directement mis dans l'ambiance puisqu'un panneau nous met en garde contre la chaleur extrême et nous déconseille de nous aventurer plus loin après 10h du matin. Nous allons quand même marcher sur la croûte de sel. Avec le vent, nous avons vraiment l'impression qu'on nous plaque un sèche-cheveux géant face au visage. Les lunettes de soleil ne sont pas là pour préserver de la lumière mais plutôt de la chaleur. Quand on les enlève, le vent fait littéralement mal aux yeux. C'est une expérience impressionnante. Nous retournons à la voiture et bénissons l'inventeur de la climatisation.

  

En repartant de Badwater, nous battons un nouveau record de chaleur avec 122°F, 50 degrés C. Mais impossible de prendre une photo du tableau pour en avoir la preuve car nos téléphones ont trop chaud. Côté Samsung, c'est l'appareil photo qui refuse de se lancer en raison de la chaleur et côté Apple c'est carrément l'iPhone qui refuse de s'allumer. Nous plaçons nos téléphones sur les ventilateurs mais le temps qu'ils refroidissent il ne fait "plus que" 120°. Et il est 18h45, donc même la pleine après-midi.
Direction Zabriskie Point pour assister au coucher du soleil. Depuis le parking, une courte marche nous amène au point de vue. Là, le soleil couchant fait ressortir les couleurs jaunes et rouges des roches.
Zabriskie Point, face au soleil
Une fois le soleil couché, nous allons diner à l'hôtel. Malheureusement, le restaurant est lui aussi en travaux et son remplaçant se trouve donc dans un grand bâtiment préfabriqué et se résume à un self. On le savait, par rapport au reste du voyage, à Death Valley tout est plus cher et moins bien.
La nuit tombe sur The Ranch At Death Valley
Nous admirons la tombée de la nuit sur les palmiers et allons nous coucher.
Demain, départ vers Sequoia National Park.

Et en 1998 ?

Un peu comme Zion, Death Valley n'est pas un parc qui nous laisse un souvenir impérissable, alors qu'il semble très populaire. Nous avions fait Badwater et l'étendue de sel était beaucoup plus grande selon nous. Actuellement, il faut beaucoup marcher si l'on veut vraiment être au milieu et non pas sur un chemin. Par contre, il fait toujours aussi chaud et le vent est toujours aussi brûlant. Nous nous étions pris en photo au milieu du sel et c'était intenable. La climatisation de la voiture avait déclaré forfait et nous avions été obligés de la baisser.
Badwater en 1998, déjà le vent brûlant
Nous avions visité quelques autres endroits comme les dunes et la chaleur nous avait vraiment atteint. Du coup, à la fin, on ne sortait plus de la voiture pour prendre les photos !
La piscine de l'hôtel n'était pas refroidie et il était impossible d'y rester. De même les douches étaient chaudes, impossible d'avoir du froid. De ce point de vue-là, les choses se sont améliorées.


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